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ROMANSWILLER : fête techno sauvage - Une fête techno non-autorisée a rassemblé une centaine de personnes dans la nuit de samedi à dimanche et durant une grande partie de la journée d'hier sur un ancien terrain militaire, aujourd'hui propriété de la commune de Romanswiller. Face à cet événement inattendu, une vingtaine de gendarmes de la compagnie de Molsheim, aidés d'une équipe cynophile, ont procédé à une série de contrôles qui ont mis en évidence plusieurs infractions à la législation sur les stupéfiants. Quelques interpellations auraient semble-t-il eu lieu.
Regroupant moins de 500 personnes la fête ne nécessitait pas d'autorisation préfectorale mais le terrain sur lequel elle avait lieu est frappé « d'un arrêté municipal d'interdiction de pénétrer », rappelait hier soir le sous-préfet de Molsheim Paul Coulon. C'est donc non seulement sans l'autorisation de la municipalité mais aussi en violation d'une décision de cette municipalité que cette fête s'est tenue.

 

Romanswiller
La fête sous « contrôles »

Les gendarmes de la compagnie de Molsheim n'étaient pas à la fête ce week-end. Une vingtaine d'entre eux emmenés par le capitaine Jean-Marc Chambon, commandant la compagnie, ont passé la journée de dimanche à tenter de sécuriser la fête techno sauvage qui s'est tenue sur le site de l'ancien dépôt de munitions de Romanswiller (DNA d'hier).
Les gendarmes ont procédé toute la journée, et jusqu'à 22h30 hier, à des contrôles divers et variés auprès des participants à cette manifestation illégale.
Au total, les gendarmes ont constaté une dizaine d'infractions à la législation sur les stupéfiants. Pour les faits les plus mineurs, les gendarmes se sont contentés d'un simple rappel à la loi. Les auteurs des infractions les plus graves feront eux l'objet d'une convocation judiciaire.
Les militaires ont également constaté une vingtaine d'infractions au code de la route (équipements défectueux, défaut d'assurance...) lors des contrôles effectués sur les véhicules et leurs conducteurs.
La fête s'est tenue sur un ancien terrain militaire acquis par la commune de Romanswiller. Avec ses 26 hectares, ce terrain est la plus grande friche du département. Le site fut un dépôt de munitions de l'armée de 1926 jusqu'à sa fermeture en 1986. Il a été racheté par la commune voici quelques années.
Pour des raisons de sécurité, la municipalité a pris depuis environ un an un arrêté interdisant l'accès au site. Certains bâtiments sont dangereux « et tombent en ruines », explique le maire Jean-Marie Bodlenner, qui redoute plus que tout un accident.
C'est donc en violation d'un arrêté municipal que cette fête techno a eu lieu. Son organisateur a été identifié. On ne savait pas hier quelles suites allaient être données à cette occupation illégale.
M. Bodlenner expliquait hier n'avoir pas demandé une expulsion manu militari des fêtards pour éviter que de jeunes gens épuisés par une nuit de musique et de danse, ou pour certains éméchés, ne soient contraints de reprendre la route. L'évacuation s'est donc faite au « goutte-à-goutte » et en douceur.
Depuis six à sept ans, plusieurs idées ont germé concernant la reconversion du site. Mais pour l'heure, aucune n'a pu aboutir. Le maire, lui, veut sortir de l'impasse rapidement et cherche à implanter sur le site une activité créatrice d'emplois. Nous y reviendrons.