RAVE PARTY en LOZERE

On repart donc de pinerollo par le Mont Cenis, plus sûr que Séstrière;
Petite nuit bien fraîche à la belle étoile dans la vallée française du Mt Cenis,
puis décollage pour l' Ardèche pour une illégale, sachant que le plan légal est tombé à l'eau ...
"... Questions de sécurité ..."
....
" Si t'as pas le droit, prends le gauche "

 
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Arrivée sur le site de substitution le vendredi soir ... le samedi matin, peinards sur le canap',
(on avait astucieusement attendu pour monter le son) on voit débouller le furieux en tracteur.....
Voire la vidéo prise juste apres le caillassage du tracteur, en réponse à ce qui aurait pû etre un drame, et
qui ressemblait fort à une attaque, sans discution préalable.
 

Pour mieux comprendre
ce qui s'est passé là-bas...



Petite_histoire_48h Ardeche-Lauzere
(comprend aussi la teuf de La Tieul)

 
 
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FALCOM&MILL'HO 6tek
 
 
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Dimanche 19 aout @ MidiLibre

La rave-party non autorisée a failli mal tourner...

Un agriculteur lozérien, propriétaire d'un champ envahi par environ cinq cents "teufeurs"
a foncé dans la foule avec son tracteur pour détruire la sonorisation d'une rave-party.
C'était hier, vers 9 heures, à Saint-Étienne-du-Valdonnez, sur le causse de Sauveterre,
et fort heureusement le drame a été évité : il n'y a pas eu de blessé.
Autorités, gendarmes, raveurs, mais aussi agriculteurs membres de la Coordination Rurale
venus aider le propriétaire des lieux, en ont été quitte pour une grande frayeur.

Tout a débuté vendredi, quand les raveurs ont été refoulés d'Ardèche
où ils avaient, selon eux, obtenu les autorisations nécessaires pour organiser une free party, annulées ensuite.
« Nous ne sommes pas des porcs.
Nous avions l'accord d'un propriétaire en Ardèche.
On nous a plantés au dernier moment.
Nous sommes venus ici, pensant ne déranger personne.
Nous sommes prêts à louer ce terrain », expliquent les organisateurs.
Le terrain est une véritable cuvette où l'on accède par de multiples chemins.

Des barrages de gendarmerie ont été placés tout autour pour limiter le flux des véhicules.
Sur les hauteurs, Jean-Michel Jumez, le secrétaire général de la préfecture de la Lozère
est en négociation avec les "teufeurs", mais aussi avec le porte-parole de la Coordination Rurale, Alain Pouget,
qui demande « l'évacuation pure et simple.
Rien d'autre ! Sinon, nous les sortons de là avec les tracteurs ».
Le ton est donné et la pression est dans le camp de l'État.
Les autorités présentes sur les lieux demandent au leader syndical de se calmer..
quand un message provenant d'un barrage de gendarmes annonce
qu'un tracteur est passé et arrive à grande vitesse.

En un instant, le véhicule est sur place.
C'est le propriétaire des lieux.
Il évite de justesse la vingtaine de personnes installée là.
Tout s'emballe, les gendarmes crient et suivent avec leurs véhicules.
Le tracteur s'encastre dans la sono et s'arrête.
Fort heureusement il n'ya pas de mal, mais le conducteur est éjecté du véhicule par une cinquantaine de personnes qui hurlent.
Les coups pleuvent.
Les gendarmes arrivent suffisamment vite pour éviter le lynchage.
Le pare-brise du véhicule agricole est éclaté.
La tension est à son comble.
Les militaires font écran entre le secrétaire général de la préfecture, l'agriculteur et les raveurs.

Au bout de longues minutes, le propriétaire des lieux est écarté et repart sur les hauteurs.
Il reviendra une nouvelle fois à la charge, mais ce sera Jean-Michel Jumez qui lui barrera l'accès au terrain
en se plantant devant le véhicule agricole.
« J'ai vu rouge, explique Thierry Atger, l'agriculteur.
Les gendarmes me donnaient l'impression de faire la circulation.
Ils (les raveurs) sont chez moi et n'ont rien à y foutre tous ces cons.
J'ai foncé dans le tas sans réfléchir.
Sans penser au pire. »

Durant toute la matinée, le secrétaire général de la préfecture, aidé par les gendarmes, mais aussi le sous-préfet de Florac
vont mener la négociation pour que le terrain soit évacué.
Certains sont prêts à partir, d'autres non.
À 12 heures, les négociations aboutissent.
Jean-Michel Jumez a trouvé un terrain à La Tieule qui est loué par la DDE,
où il décide d'installer la Rave le long de l'autoroute A75.
Tous s'y sont retrouvés en début d'après-midi et la fête a pu avoir lieu avec la caution de l'État.
Elle se terminera aujourd'hui.


Quand les teufers se sont installés à La Tieule, on ne peut pas dire que,
le maire de cette commune, Jean-Marie Constant, ait été le premier ravi.
« On ne m'a pas demandé si j'étais d'accord.
On m'a simplement dit, ils arrivent sur ce terrain. Point.
Je n'ai pas eu la possibilité de dire non ! »

Il faut dire que sur la commune de Saint-Étienne-du-Valdonnez, aucune autre solution n'était envisageable
même si les teufers refusaient de quitter les lieux sans garantie.
Finalement, c'est le terrain d'un particulier loué par la DDE qui a servi de théâtre à la rave.
Il est situé le long d'une route départementale, mais aussi à proximité de l'autoroute A 75.
Une solution d'urgence qui, faute de mieux, satisfaisait le plus grand monde, mais néanmoins inquiétait sur le terrain.
« Nous espérons qu'aucun chien n'ira traverser l'autoroute,
où qu'aucun d'eux n'aura l'idée de traverser dans la nuit.
Nous sommes en plein week-end de départ
et nous ne sommes pas tranquilles de ce côté-là. »

- au beau milieu des sonos, si quelques-uns se plaignent d'avoir été parqués sur une décharge,
tous remercient le secrétaire général pour avoir tenu parole.
« Nous pensions une nouvelle fois être roulés dans la farine.
Reconnaissons-le, explique Rolando du son Les Moelleux, il nous a trouvé un endroit convenable.
Il a bien organisé tout ça, nous ne pouvons que le remercier. »

- Jean-Michel Jumez, lui, réfute le terme d'organisateur.
« Je n'ai rien organisé du tout.
J'ai réglé un problème, puis trouvé un terrain pour que tous ne se retrouvent pas sur la route et partent ailleurs.
Je ne pouvais agir autrement. »